Arc de Triomphe, place Charles de Gaule, avenue Foch. Arc de Triomphe, place Charles de Gaule, avenue Marceau. Arc de Triomphe, place Charles de Gaule, avenue Marceau. Arc de Triomphe, place Charles de Gaule, avenue Foch. Arc de Triomphe, place Charles de Gaule, avenue Marceau. Arc de Triomphe, place Charles de Gaule, avenue des Champs-Élysées. Place de l'Étoile, Arc de triomphe. Place de l'Étoile, Arc de triomphe. Place de l'Étoile, Arc de triomphe. Arc de triomphe, flanc est, L'Apothéose de Napoléon Ier, Jean-Pierre Cortot, commande de 1833. Arc de triomphe, flanc est, Le Départ des volontaires de 1792, aussi appelé La Marseillaise. François Rude, (1836). Arc de triomphe, flanc ouest, La Résistance de 1814, Antoine Étex, (1833-1837). Arc de triomphe, flanc ouest, La Paix de 1815, Antoine Étex, (1833-1837). Bas relief sud-est : La bataille d'Aboukir le 25 juillet 1799, Seurre aîné Bas relief nord-est : Les funérailles du général Marceau le 20 septembre 1796, H. Lemaire (1833) Bas relief nord-ouest : Le passage du pont d'Arcole le 15 novembre 1796, Jean-Jacques Feuchère (1834). Bas relief sud-ouest : La prise d'Alexandrie le 3 juillet 1798, John-Étienne Chaponnière (1833). Arc de triomphe, détail bas relief (intérieur pilier nord-est). Détail de la voute de l'Arc de triomphe. Arc de triomphe, Tombe du soldat inconnu. Arc de triomphe, tombe du soldat inconnu.
Arc de triomphe de l’Étoile
Borne ouest de l’avenue des Champs-Élysées ; l’Arc de triomphe de l’Étoile marque aujourd’hui le point médian de l’Axe historique de Paris. Celui-ci commence initialement au centre du palais des Tuileries qui est alors dans le prolongement du pont Royal.
Aujourd’hui, cet axe commence au palais du Louvre dans l’angle sud-est de la cour Napoléon, saute la statue équestre de Louis XIV, passe sous l’Arc de triomphe du Carrousel, suit l’axe centrale du jardin des Tuileries, traverse la place de la Concorde et l’obélisque remonte l’avenue des Champs Élysées, croise la place de l’Étoile en son centre, franchit la Seine au pont de Neuilly et finit à la Grande Arche de la Défense.
En 1768 Louis XV a entrepris de remplacer l’ancien pont de Neuilly qui lui permet de rejoindre le château de Saint Germain-en-Laye par un pont en pierre. Cet ouvrage qu’il confie à Jean-Rodolphe Perronet, le fondateur de l’école des Ponts-et-Chaussées et futur architecte du pont de la Concorde, sera construit dans le prolongement de l’axe historique initié par Le Nôtre et commandé par Louis XIV et marquera alors la limite ouest de cet axe historique. Dans le même temps Ange-Jacques Gabriel fait écrêter de 5 mètres ce qui s’appelait alors « l’Étoile de Chaillot » pour adoucir la pente entre la place Louis XV et le pont de Neuilly.
A la fin du XVIIIe siècle la place de l’Étoile n’est encore qu’un carrefour forestier où cinq voies convergent et où Ledoux a construit une barrière d’octroi de deux bâtiments. En 1758 on suggère d’y édifier un éléphant triomphant surmonté du roi. Gabriel et Perronet au moment de l’aplanissement de la place proposent l’édification d’un obélisque de marbre blanc. En 1798 le ministre de l’intérieur ouvre un concours pour l’ornementation de la place sans qu’aucun des treize projets ne soit retenu. La ville ne s’étend alors le long de la rue Saint Honoré que jusqu’à Saint Philippe-du-Roule.
Voulu par Napoléon fini par Louis-Philippe
Le 18 février 1806, de retour d’Austerlitz, Napoléon décrète l’érection d’un arc de triomphe en l’honneur des victoires de l’armée Française en plus de celui du Carrousel. La première pierre est posée le 15 août suivant, jour anniversaire de la naissance de l’empereur. Deux ans sont nécessaires pour établir des fondations saines à huit mètres de profondeur. En 1810, profitant du mariage de Napoléon avec Marie-Louise ; une maquette à taille réelle du futur Arc de triomphe est édifiée en charpente et recouverte d’une toile peinte. Chalgrin, l’architecte en charge du projet, meurt en janvier 1811, l’arc de triomphe n’a alors que 5,4 m de hauteur. Un des collaborateurs de Chalgrin prend alors la suite du monument qui atteint 20 mètres de haut en 1814… et voit passer les armées russes et prussiennes.
En 1823, Louis XVIII ordonne que l’Arc soit « immédiatement terminé » et consacré à l’armée d’Espagne. Deux architectes sont alors en charge du projet. Ils ne s’entendent pas, les travaux traînent et des modifications sont apportées au gré des grands du jour. Un nouvel architecte est nommé en 1831 ; Guillaume Abel Bouet a été grand prix de Rome en 1821… il finira l’Arc de Triomphe en 1836. Entre temps l’avènement de Louis-Philippe sur le trône de France redéfinit l’iconographie de l’Arc de triomphe qui doit célébrer les armées de l’Empire et de la Révolution (Louis-Philippe a participé aux batailles de Valmy et Jemmapes). Les mensurations de l’Arc de Triomphe de l’Étoile ne se comparent en rien avec celles des arcs de triomphe antiques ; quarante-neuf mètres de haut, pour presque quarante cinq de large sont en proportion de sa situation dans le paysage parisien, au milieu de l’axe Historique en haut de la perspective des Champs-Élysées, deux kilomètres au-dessus de la place de la Concorde et quatre de la Grande Arche de la Défense.
Sources documentaires.
L’Arc de Triomphe, Paul Adrian, Historia n°72 novembre 1952. Arc de Triomphe, Gilbert-Charles PICARD. Jacques Hillairet Dictionnaire historique des rue de Paris ; éditions de Minuit 1963. Encyclopædia Universalis https://www.universalis.fr/encyclopedie/arc-de-triomphe/
Septembre 2021